Première partie !

Rentré à 3 h 45, hier matin, fatigué épuisé, éreinté, vidé mais tellement heureux. Il est, actuellement, 11 h 11 et c’est seulement là que je commence à sortir de mon nuage. Donc, ayant, maintenant, le recul nécessaire pour une bonne rédaction (disons plutôt lisibilité car je n’ai jamais été un scribe sublime ), je peux m’atteler à vous faire part de mon week-end tel que je l’ai ressenti …
Tout d’abord, tout commença, il y a quelques semaines lorsque les dates furent annoncées. La première : Caen en Normandie ! Ca ne pouvait pas tomber mieux ! L’occasion était trop belle pour la laisser passer. Organiser un p’tit truc à la maison. Certes, en toute simplicité : ‘A la bonne franquette !’ Mais, c’est tellement plus sympa ! Et puis, égoïstement, je n’avais pas envie de préparer la popote, je préférais vivre chaque instant, à table. Quelque chose de simple en toute convivialité, n’est-ce pas l’image dégagée par Status Quo, après tout ?
Tout le petit monde débarqua entre 13 h 00 et 14 h 30. Bruno et Daffy Duck, en premier … Non, non, mon bon Président, j’habite bien au 49 et non au 9 (bon, ça c’est pour l’anecdote !). Accompagnés par Daisy et Helen … Ah, ces deux là, elles sont d’une gentillesse … Enfin, bon, ne tombons pas trop non plus dans une flatterie à n’en pas finir mais l’étreinte fraternelle que nous avons eu lorsque j’ai quitté Tours prouve que le courant est bien passé d’un côté comme de l’autre. ‘Eric, your wine is very good’ … Encore heureux, du bordeaux à 12 ans d’âge ! Meilleur que mon thé, hein les filles ? Puis ce fut le tour du Doc, Malcolm et Quopin accompagnés de présents … alcoolisés, bien sûr. Mais pouvait-il en être autrement. L’Gourou et mon Phiphi arrivèrent quelques minutes après alors que Nathalie m’appelait pour me dire qu’elle était à l’office de tourisme … ’Bouge pas, ma Chérie, le temps de remplir les godets (déjà vides) de mes invités et je pars à ta recherche. Cinq minutes plus tard, l’équipe était au complet, sur ma terrasse inondée par un soleil printanier (J’ai vu l’Rouquin rougir à vue d’œil. Il a eu beau changer de côté, il était trop tard, l’astre avait capturé sa proie !). Le superbe trophée fut déballé et tous admirèrent l’œuvre qui, il faut bien l’admettre, a une toute autre gueule en nature qu’en photo. Une autre tournée d’apéro puis pain, eau, vins rouges et rosés, bières, fromages, fruits, rillettes, pâtés sont jetés sur la table, chacun procédant à sa propre restauration. Bruno déballait ses tee-shits pendant que ma petite femme de factrice rentrait de sa tournée. Dans mon dos, l’Président essaya de lui en fourguer trois supplémentaires. Ouh ! Pas beau ! Ensuite, elle partit prendre sa p’tite douche ce qui eu pour effet d’exciter un Doc qui tenta immédiatement de la rejoindre … Seule la vue du calva lui fit reprendre ses esprits ! ’Pas trop, je conduis’ me dit-il … Cinq verres plus tard, il avait déjà oublié cette petite recommandation. Odile put alors se laver … seule. Ouf !!!
C’est à ce moment, sans doute alerté par l’odeur du jus de pomme que Michel fit son entrée. Merci d’être venu, l’ami.
Une dernière tournée de café et hop, Bruno et Daffy partirent en éclaireurs … pour une aventure palpitante.

A suivre ...

ça commence bien....

la suite, la suite , la suite

Pour continuer sur la lancé de Michel ........ La suite La suite !!!!!!!

… la palpitante aventure démarrait comme mon Citroën Picasso, vers 16 h 15 en ce chaud après-midi. J’ai eu, à ce moment, une petite pensée pour mon fiston qui allait bientôt sortir de l’école en pensant que son père allait voir, pour la première fois sans lui, Status Quo, groupe qu’il vénère depuis qu’il est tout petit. Mais, je me consolais, un peu, en sachant qu’il serait heureux de trouver, sur la table de la salle à manger, le tout nouveau tee-shirt de l’Asso. Odile me confirmera, par la suite qu’il l’enfila immédiatement sans oublier de dire que son père avait beaucoup de chance (il le répètera à maintes reprises, pendant le week-end) … Au même moment, je pensais également à Olivier que je savais très triste. Mais bon, c’était ainsi et personne n’y pouvait rien ! La route se déroula normalement même si on perdit le Doc, à Lisieux et que l’entrée de Caen nous réserva quelques ralentissements. Décision fut, alors, prise de se rendre directement au Zénith, sans passer par la case ‘Hôtel’. Cette information me fut communiquée par l’Gourou qui profita d’un arrêt à un feu tricolore pour descendre de la voiture de Phiphi !
‘He, remonte dans la caisse, personne ne passera avec la tête que t’as, tout le monde va penser que le feu est resté bloqué sur le rouge !’.
Ne sachant pas trop où se situait la salle, nous décidons de suivre direction ‘Parc expo’. Bien nous en a pris car, quelques minutes, plus tard, l’immense Zénith se dévoilait … Ouf, on y était … Et à temps ! Quelques coups de téléphone plus tard pour joindre les potes, nous faisons la queue devant le Zénith où attendait, déjà, près d’un millier de personnes. Quelques minutes plus tard, j’entendais : ‘Eric, j’étais sûr que tu serais là !’. J’me retourne et voit mon cousin, Philippe, grand fan du groupe des grandes heures (je crois que son dernier concert date de décembre 1975 au palais des sports). Très content de le voir : ‘Comment va la famille, bla bla bla bla bla … A savoir, quand même qu’il s’est fut opéré d’un genou, le lundi et qu’il était présent, avec ses béquilles … Super ! Bon, seul petit défaut, il est adjudant (chef, même je crois) de gendarmerie. Certes, personne n’est parfait ! Je fus, tout aussi, heureux de voir débouler Olivier. Au moins, il ferait ce concert-là !
A 19 h, dès l’ouverture des portes, tout ce petit monde se dirigea vers la scène. Fallait pas rater ce premier rendez-vous avec le Quo et être au plus près d’eux. La chose fut faite relativement facilement … Premier ou second rang, face à Rossi ou Parfitt ! Bon, on était bien … Et c’est avec ce sentiment que les Threws démarrèrent leur puissante représentation. Environ 35 minutes accrocheuses ! Bravo ! Entre-temps, Bruno et Bertrand s’éclipsèrent pour remettre le fameux trophée à Status Quo pour leur centième, en France … Coup d’œil à l’arrière : Bon, la salle est plus que correctement remplie (environ 2.500) ! Bruno et Bertrand revinrent à temps parmi nous ! Je peux vous avouer que lorsque les lumières s’éteignent et que le rideau tombe, je suis dans un état second … Caen ne dérogera pas à cette règle … Caroline, Paper plane, Whatever you want défilent à une telle vitesse qu’on se retrouve comme un con à Bye bye Johnny sans s’être aperçu que ça faisait 1 h 45 qu’on était en transe ! Bravo les Quo ! Heureuse surprise : Deux titres du nouvel album et même si Rossi montre quelques difficultés à monter dans les aigus sur ’Begining, (chose qui sera, d’ailleurs, corrigée par la suite) , ça reste très bon ! Quoique Gravy Train ...
Direction, le bar ! Il ne saurait en être autrement ! J’offre un Fanta Orange à l’hirsute qui doit, la mort dans l’âme, rejoindre Bonnières. Là, Bruno m’annonce mon Meet and Greet pour Tours (Euh, tu sais que j’ai failli t’emballer sur ce coup-là !). Vers 0 h 30, le petit troupeau rejoint, non sans mal, l’hôtel IBIS avant que notre pote, Alain, nous offre le verre dans un bar caennais et ne remette de superbes et originaux présents aux administrateurs du forum. Ca, c’est de l’accueil … A signaler que, à l’hôtel, notre Gourou aura un comportement à la Coghlan en déchirant, manu militari, une page du journal Ouest-France … Enfin, perception de la chambre suivi d’une petite douche ! A 2 heures, le p’tit Normand plonge dans un bon sommeil réparateur … Demain, Nantes sera un autre jour !

Merci mon grand