Chris Rea Olympia 1 mars 2010

petit résumé d'une grande soirée...

quand on sait d'où vient ce mec ...( cancer du Pancréas au debut des années 2000..album hommage au Blues ( Blues Guitar 12 Cd's ... INDISPENSABLE ) on se rend à ses concerts comme un hommage à un grand bonhomme je trouve sous estimé..
Olympia confortablement garni ( presque plein) , une premiere partie , un irlandais, Paul Casey, guitare séche, belle voix et 4 chansons pour arriver à un entracte de 20 minutes..
Le temps de finir les mots fléchés du Parisien et les lumières s'éteignent..

Une magnifique scène décorée de guitares suspendues ( rappel de ses magnifiques dessins qui ornaient son disque hommage au blues dans un livret intérieur émouvant)
ça demarre tres blues..avec I CANT WAIT FOR LOVE..guitare TRES en avant, la voix rauque toujours aussi belle et profonde..












ses guitares suspendues, certaines façonnées neon, d'autres verticales , immenses, illuminent la scène cosi de l'Olympia.
Le fond de scène changera régulièrement pour faire apparaitre des peintures de Chris Rea
fond vert, fond rouge fond bleu..Chris enchaine un debut de show tres blues WORK GANG puis WHERE THE BLUES COME FROM directement connecté à JOSEPHINE..Le public commence à réagir doucement.
Les parties de guitare sont excellentes.Et le groupe qui l'accompagne reste trop en retrait malgré quelques "sorties " du clavier / piano.
sur EASY RIDER, la partie de slide est genéreuse , tres belle puis TILL THE MORNING SUNSHINES pour le changement avec Strato et une intro divine.
Chris Rea occupe seul le devant de la scène, enchaine LOOKING FOR THE SUMMER et JULIA, un morceau joué beaucoup plus rock que sur Cd
La tendance est plutot tres rock/ blues que ballades.
STONY ROAD est tout simplement magnifique..je me laisse embarquer facilement en fermant les yeux et me laissant imprégner par cette musique si puissante.
ELECTRIC GUITAR et l'inédit de la soirée...STILL SO FAR qui sera sur sa nouvelle compil je crois, morceau tres rock texan, intro à la ZZ TOP !! Batteur sous pression, les futs rouges, et un Chris Rea habité par cette nouvelle chanson.
HIGHWAY 61 & 49 pontuée de solos ravageurs, puis le magnifique STAINSBY GIRLS..
sur ce morceau, la Strat de Rea envoie rafales de mitraillettes vers le balcon et les premiers rangs, public conquis, public ravi avant l'instant que j'attends..
La scène s'habille d'un rouge vif et la lumiere tombe sur Chris Rea pour une longue intro de THE ROAD TO HELL..on se rapproche deja de la fin..
Les solos sont enormes de précision, ciselés, taillés, fort..
le groupe quitte la scène sur ce morceau qui n'aurait jamais du se finir..

Rappel bref mais conséquent avec deux tubes planétaires :

ON THE BEACH et ses accents latinos ! J'aurais aimé voir surgir Carlos Santana sur ce morceau..j'aurais aimé voir une grosse section rythmique avec percussions tellement ce morceau donnait chaud au coeur..Latino !!!

LET'S DANCE..comme l'a dit Chris Rea pendant la chanson " never too old to dance"..certainement..debout..OVATION méritée..concert qui a filé à vitesse grand V..

Reviens vite et portes toi bien..



Super concert !

Tres belle video filmée à Budapest..

On a eu le droit hier soir sur les ondes de France Inter dans l'excellente émission de Laurent Lavige à une intervention en direct de l'olympia d'un chroniqueur qui mettait en avant ce début trés blues du concert. Chris l'avait dit que si il se sortait des pinces de ce pu..in de crabe, la vie serait blues !!!

Des tonnes de feeling pour mon premier concert de l'année (qui aurait cru que je tiendrai plus de deux mois sans musique live?).

Pas grand chose à ajouter à ce qu'a dit Bruno (cette voix, ce son de guitare ... ) si ce n'est que j'ai senti l'artiste quelque peu tiraillé entre ce qu'il avait manifestement envie de jouer (du blues torride), et ce qui faisait réagir une très grande partie du public (les "classiques").
Concrètement, ça faisait qu'après trois titres gavés d'émotion et de notes de guitares, son guitar-tech lui tendait une Stratocaster et il envoyait un "Josephine" salué avec enthousiasme par la salle.
L'ensemble du concert sera ainsi haché par ces "figures imposées" qui parfois sonnaient presque incongrues au milieu du répertoire actuel de Chris Rea.
Je rejoins l'avis de Bruno en ce qui concerne les rappels: deux classiques certes, mais très bien réarrangés et interprétés avec une telle vista, que du bonheur !!!


Au chapitre "bizarre et pas rassurant": le public. Moyenne d'age élevée (> 50 ans) et très guindé, tant dans l'aspect vestimentaire que dans l'attitude.
Deviendrais-je vieux et bourgeois?