On était venus d'abord pour nous retrouver, ensuite pour voir Carrosel Vertigo, The Treatment et Existance.
On a eu bon sur toute la ligne. D'excellents moments à faire un peu de tourisme autour de Raismes pour trouver ce p***** de f****** de resto chinois derrière les haies. Mon oeil, ces centres commerciaux changent tous les weekends. Mais bon, une fois arrivés, c'est toujours d'excellents moments entre amis.
La musique ensuite.
Une scène têtes d'affiches pour des sets de 50 mn à 1h20 pour les derniers groupes et une scène "découvertes" pour les groupes secondaires ou les vraies découvertes comme Existance et 20 à 30mn de show. En fait le temps de préparer la scène principale pour le groupe suivant.
Aucun temps mort. Le système est bien rodé et on oublie presque les 42€ un peu agressifs demandés à l'entrée.
D'ailleurs, l'affluence est un peu faiblarde mais suffisante pour ne pas paraître trop clairsemée.
Franchement, je ne me souviens que des prestations des groupes qui nous ont convaincus de faire le déplacement.
Vulcain, aussi. Un peu. Un trio français qui doit toujours en vouloir à Trust d'exister. Mais aucune compo ne se dégage de l'ensemble alors à qui la faute ? Sinon c'est pêchu et ça semble contenter la cinquantaine de true fans qui doivent les suivre de pas trop loin depuis 35 ans.
Carrousel Vertigo est toujours aussi convainquant. Et la disponibilité de Vincent Martinez après leur set renforce toujours encore un peu plus la cote d’amour dont jouit ce groupe auprès de certains de nos amis. Des personnes bienveillantes m’ont offert leur dernier album dédicacé par les quatre membres. C’est sympa. Merci
Comme on a un peu de temps avant que The Treatment entre en scène, on décide tout d’abord de se faire prendre en photo avec les cinq ados originaires de Cambridge et ensuite de fêter ça en dégustant une Piledriver bien fraiche. Ça ne vaut pas la Bush diront certains, c’est un peu amer diront d’autres. C’est de la Pile et on l’apprécie en tant que telle.
The Treatment justement. Ces jeunes gars bien sympas aussi, qu’on a pu voir en première partie du Frantic Tour 2013, sont bourrés de talent. De bonnes influences (Aerosmith, AC/DC, SQ) qui donnent un très bon rock qui passe encore inaperçu en France mais pour combien de temps ?
Et pour finir, notre ami Antoine (Rick P.) et son groupe Existance. Et bien, on a aussi été conquis. Ça joue carré, sérieux sans trop en faire. Un look métal mais pas excessif. De belles guitares complémentaires et une voix claire et audible. Bref, bien barré et à revoir d’urgence. Antoine, n’hésite pas. Lâche toi encore un peu plus.