Ces deux jours ont été vraiment particuliers. Il y a même eu un after au moins aussi inoubliable conclu par une représentation personnelle de l'oeuvre de Pink Floyd (j'en parle
là)
Je retrouve Véro à la Gare de l'Est et nous rejoignons Bruno Natalie et Arnaud à la Gare du Nord. Le trajet est rapide et nos agapes font des envieux. En tout cas, on aura pas faim jusqu'au soir.
Nathalie venue directement de Calais nous attend à Saint Pancras. L'Hotel est juste à côté. Un Travelodge bruyant du côté de la rue (les chambres de mes amis) et très calme dehors côté cour (ma chambre).
Toutes les affaires sont réunies dans une chambre (la mienne) et on trouve un pub au coin de la rue pour se désaltérer et pour se nourrir pour Nathalie qui n'a pas partagé notre wagon restaurant.
Un petit retour par les chambres pour enfiler les tenues de bal et en route pour l'O2 Arena.
Pour ceux qui ne connaissent pas, l'O2 Arena, c'est ça :

Une salle de spectacle de 25000 places environ avec pleins de restau et d'autres salles plus petites autour. Le tout recouvert d'un immense dome et construit à l'intérieur d'une boucle de la Tamise.
Le set de EDDIE AND THE HOT RODS démarre à 19h00 pile et les 4 gars vont nous distiller 40 minutes d'excellent Rock. Je ne connaissais pas et franchement j'ai été séduit.
vingt minutes d'entracte utilisées pour se restaurer ou toute activité bien choisie une fois qu'on a trouvé le bon coin dans cette immense enceinte.
Voilà Bonnie Tyler qui ramène ses tubes vintages et son Botox. Moi, j'ai adoré. Elle ne se prend pas au sérieux et sait se mettre en retrait quand les vrais zikos se mettent à jouer et à bien jouer en plus. Moi, ça m'a fait du bien d'entendre ces vieux tubes qu'on voyait chez Guy Lux quand Alain était un tout jeune homme.
Quarante minutes après débute le deuxième entracte aui nous permettra de faire quelques photos souvenir. Véro me fait remarquer que la bande son est la même qu'au Casino. Je pensais que c'était la salle qui faisait la programmation de la musique d'attente mais non...
une petite demie heure d'attente et le Quo est sur scène pour un show aussi classique qu'attendu mais c'est toujours un plaisir de voir une salle conquise. On tape tous du pied, on se frôle, on se frotte. Bref un vrai concert de boogie rock comme seuls nos gars savent en produire.
Le final style Christmas Pudding nous noie sous les confettis. Comme on est au septième rang, on se prend tout sur la tronche et on en retrouvera dans les vêtements plus tard.
Dernières photos et c'est le retour vers l'hôtel en passant par un centre commercial glauque comme je pensais qu'il n'en existait que chez nous.
Une mini after pour finir le cake et la bouteille de Bordeaux. Le barman nous rejoint mais voyant qu'on avait tout ce qu'il faut, il retourne se coucher.
Une nuit plus ou moins mouvementée et on se retrouve tous pour le petit déj buffet. Ces andouilles débarrassent systématiquement la table quand on se relève pour reprendre un petit croissant. Donc il faut se réapprovisionner en couverts, verre, serviette... à chaque fois.
On décide ensuite de mettre toutes nos affaires à la consigne de la gare pour se balader plus à l'aise. On passe devant le poste des pompiers d'où déboule la grande échelle toute sirène hurlante. En sortant, le gars accroche un taxi, s'arrête et rentre dans le central pour faire le constat. L'immeuble en feu attendra.
Malheureusement le temps n'est pas avec nous et la plupart resteront dans l'immense gare de Saint Pancras jusqu'à l'heure du départ.
Le voyage du retour est moins nourrissant malgré les petits gâteaux de Véro mais comme on n'avait pas de thé, ça le faisait moins.
Nous arrivons en fin de journée à Paris un peu groggys.
On se claque la bise et on se sépare prêts pour de nouvelles aventures tout aussi épuisantes.
Voilà. On remet ça le 9 mars pour les uns et le 16 pour le gros de la troupe.