WHITESNAKE : Paris , Casino de Paris , 4/6/09

WHITESNAKE : Paris , Casino de Paris , 4/6/09

Whitesnake n'était pas venu à Paris depuis 1994 si l'on fait exception de la prestation acoustique en duo (Coverdale / Aldrich) donnée à la Taverne des Billards , le 30 novembre 2006 , immortalisée sur le boot Il est rentré ton frère ?et du passage toulousain au Havana Café , la même année. .
Dans le cadre de la tournée (Still) Good To Be Bad , le groupe faisait halte au célèbre Casino de Paris.
Démarrant le set tambour battant sur Best Years issu du dernier album, le problème résidait dans le fait si dès le départ , le Cov' était en voix ou non.Il me sembla que oui . En tous les cas bien plus que certains boots entendus précédemment , notamment celui de Porto Alegre. Désireux de ne laisser aucun temps mort, le groupe enchaina sur Bad Boys , morceau qui , pour ma part, m'a toujours laissé de marbre. Le Cov' réussit et ce malgré certaines craintes de ma part , une interprétation , ma foi , fort honorable même si l'on sent une fragilité à venir dans la voix. Les guitaristes s'en donnent à coeur joie et délivrent des soli que certains qualifieront d'incisifs . En ce qui me concerne , ces soli se sont avérés , durant tout le concert , très convenus autrement dit sans feeling aucun. Aldrich et Beach ne possèdent pas la chaleur et le feeling guitaristiques de Moody et de Marsden (la foudre va sans doute s'abattre sur moi après de tels propos). Quant au jeu de scènede Coverdale , celui-ci n' a pas changé d'un iota mais enchante quelle que soit la foule qui se trouve devant lui. En effet , alternant le classique gimmick du micro avec clins d'oeil , sourires et tapes amicales dans la main (Stormy a décidé de ne plus se laver les siennes) , le Cov' enchaine directement sur Can You Hear The Wind Blow , titre du nouvel album que j'apprécie beaucoup. Après 3 titres, le groupe marque une pause permettant à l'illustre vocaliste de fêter le 25 ème anniversaire de Slide It In duquel il décide d'interpréter Love Ain't No Stranger dont l'interprétation fut sans détour et très efficace. S'ensuit Guilty Of Love , autre titre extrait de cet opus. Timothy Drury, l'organiste se fait difficilement entendre, les guitares couvrant à mon sens trop massivement son jeu . Lay Down Your Love , titre pêchu par excellence permet d'admirer à quel point les jeux de lumière ont été pensés . Couleurs vives et chaleureuses sont de la partie durant ce concert.
Intermède acoustique . C'est alors que certains membres du FCH et de l'AF décidèrent de déployer une banderole sur laquelle était mentionné Blindman , titre rarement rarement interprété live qui le fut , sur la demande expresse d'un forumeur en 2006. Une vive émotion s'empara du public qui accompagna activement le Cov'. Ensuite , c'est au tour de The Deeper The Love d'être interprété dans une version dépouillée et analogue à celle qui figure sur l'excellent acoustique Starkers In Tokyo. Il est vrai que pour ma part, ce titre ne m' a jamais accroché l'oreille. Is This Love qui , l'époque de sa sortie en 87 , fit un carton , enchanta le public parisien qui , de concert , reprit le refrain avec enthousiasme et conviction.
Les deux guitaristes Reb Beach et Doug Aldrich décidèrent de remettre de la flamme pour délivrer des soli à que j'ai trouvés , pour ma part ennuyeux et très convenus , ainsi que je l'ai notifié précédemment.En revanche le titre suivant, extrait du nouvel album , à savoir Got What You Need sera délivré dans une version incendiaire au milieu duquel Chris Frazier délivrera un solo de batterie , somme toute, très convenu et trop long à mon goût (une nouvelle fois !!!!!!!!!). Le Cov' assure dans l'ensemble bien sur ce titre. Vient ensuite Ain't No Love In The Heart Of The City qui , comme chacun le sait, donne l'opportunité au Cov' de solliciter son auditoire globalement très réceptif , en particulier hier.Le titre s'étire sur 6 - 7 minutes , le Cov' pensant sans doute à ménager son organe (???????) , sa voix , bien évidemment. Give Me All Your Love Tonight fait suite sans espèce de temps mort , permettant aux gratteux de délivrer à tour de rôle leurs soli efficaces.Les accords de Here I Go Again résonnent dans la prestigieuse enceinte où l'ambiance monte d'un palier (!!!!!) puisque la version remaniée de 87 y est interprétée avec brio et ce sous l'impulsion d'un public en phase ultime ( JC ?) .
Le groupe opta , à ce moment précis pour marquer une petite pause et revint très rapidement pour s'atteler à une version , ma foi , sympathique de Still Of The Night où le Cov' fut malgré tout , à la peine sur les parties aigües du titre. Fool For Yor Loving , titre mythique du répertoire du Snake , conclut de fort belle facon ce concert.

A l'issue de ce concert , nous échangeâmes nos points vue respectifs en compagnie des forumeurs de l'AF ,du FCH et du BSF (Stormy , Blacky , Purplexed, Natacha, Vegetable Man, Mathieu, les Harrys, JC, Lylian,, Hammond B3, Into The Deep)

Best Years
Bad Boys
Can You Hear The Wind Blow
Love Ain't No Stranger
Guilty Of Love
Blindman
The Deeper The Love
Is This Love
Got What You Need / Drum Solo
Ain't No Love In The Heart Of The City
Give Me All Your Love
Here I Go Again
----------
Still Of The Night
Fool For Your Loving

Cool merci beaucoup !

sympa le compte rendu

Francis Zégut a écrit:

Ne serait il pas raisonnable pour David Coverdale, figure de proue de Whitesnake de passer à autre chose. Un disque de "Blues" par exemple, avec des belles guitares acoustiques, ça aurait de la gueule je trouve.
Souvent aider par les voix des autres musiciens, la réverb, et les logiciels informatiques magiques qui corrigent le manque de souffle, cela m'a parfois ennuyé. Que dire des interminables démonstrations des guitaristes, et du solo de batterie, sinon aller au bar boire une bière bien fraîche, et de saluer Pat Cash le célèbre tennisman australien.


Et puis franchement, la coupe de cheveux, les breloques, et tout le kit, ça ressemble à quoi ? Une buse en colère, ou Rosy Varte dans le 500ième épisode de "Maguy" ?

Sans être aussi virulent que le TTZZ (croisé ce soir là avec les mecs de Koritni), force est d'avouer que ce qu'il dit n'est pas faux.
Ces tonnes d'effets sur la voix, ces lights énormes, et les attitudes "spinaltapesques" des gars de l'orchestre (soyons réalistes: Whitesnake c'est Coverdale, point barre!) ne suffisent pas à gommer les faiblesses vocales et un cruel manque de fond.
Ajoutez à ça un son bizarrement mixé et pas assez puissant à mon goût (on entendait bien mieux la première partie), une set-list éxagérément orientée "chansons en "love"", et l'absence de "Burn", vous comprendrez que je suis ressorti de ce Casino de Paris pas aussi enthousiaste que je l'aurais souhaité.

Ai-je passé une mauvaise soirée pour autant?
Bien sur que non.
J'étais avec mon pote Phsymol , Electric Mary nous en a collé une bonne et je peux à présent rayer Whitesnake des groupes à avoir vu live avant de crever.





P.S: dans la bagnole de Phsymol tournait ça



le moins qu'on puisse dire, c'est que l'écoute de ce disque ne réhaussait pas la prestation que nous venions de voir.

F a écrit:

Francis Zégut a écrit:

Ne serait il pas raisonnable pour David Coverdale, figure de proue de Whitesnake de passer à autre chose. Un disque de "Blues" par exemple, avec des belles guitares acoustiques, ça aurait de la gueule je trouve.
Souvent aider par les voix des autres musiciens, la réverb, et les logiciels informatiques magiques qui corrigent le manque de souffle, cela m'a parfois ennuyé. Que dire des interminables démonstrations des guitaristes, et du solo de batterie, sinon aller au bar boire une bière bien fraîche, et de saluer Pat Cash le célèbre tennisman australien.


Et puis franchement, la coupe de cheveux, les breloques, et tout le kit, ça ressemble à quoi ? Une buse en colère, ou Rosy Varte dans le 500ième épisode de "Maguy" ?

Sans être aussi virulent que le TTZZ (croisé ce soir là avec les mecs de Koritni), force est d'avouer que ce qu'il dit n'est pas faux.
Ces tonnes d'effets sur la voix, ces lights énormes, et les attitudes "spinaltapesques" des gars de l'orchestre (soyons réalistes: Whitesnake c'est Coverdale, point barre!) ne suffisent pas à gommer les faiblesses vocales et un cruel manque de fond.
Ajoutez à ça un son bizarrement mixé et pas assez puissant à mon goût (on entendait bien mieux la première partie), une set-list éxagérément orientée "chansons en "love"", et l'absence de "Burn", vous comprendrez que je suis ressorti de ce Casino de Paris pas aussi enthousiaste que je l'aurais souhaité.

Ai-je passé une mauvaise soirée pour autant?
Bien sur que non.
J'étais avec mon pote Phsymol , Electric Mary nous en a collé une bonne et je peux à présent rayer Whitesnake des groupes à avoir vu live avant de crever.





P.S: dans la bagnole de Phsymol tournait ça

le moins qu'on puisse dire, c'est que l'écoute de ce disque ne réhaussait pas la prestation que nous venions de voir.

Pas d'accord . Live ....In the Heart Of The City , un chef d'oeuvre à lui seul , est à des années - lumière de la prestation d' il y a trois jours.

Si tu relis bien ma phrase, c'est exactement ce que je dis Phil.

bien tout ça,
bon compte rendu

Phil a écrit:

WHITESNAKE : Paris , Casino de Paris , 4/6/09

Whitesnake n'était pas venu à Paris depuis 1994 si l'on fait exception de la prestation acoustique en duo (Coverdale / Aldrich) donnée à la Taverne des Billards , le 30 novembre 2006 , immortalisée sur le boot Il est rentré ton frère ?et du passage toulousain au Havana Café , la même année. .
Dans le cadre de la tournée (Still) Good To Be Bad , le groupe faisait halte au célèbre Casino de Paris.
Démarrant le set tambour battant sur Best Years issu du dernier album, le problème résidait dans le fait si dès le départ , le Cov' était en voix ou non.Il me sembla que oui . En tous les cas bien plus que certains boots entendus précédemment , notamment celui de Porto Alegre. Désireux de ne laisser aucun temps mort, le groupe enchaina sur Bad Boys , morceau qui , pour ma part, m'a toujours laissé de marbre. Le Cov' réussit et ce malgré certaines craintes de ma part , une interprétation , ma foi , fort honorable même si l'on sent une fragilité à venir dans la voix. Les guitaristes s'en donnent à coeur joie et délivrent des soli que certains qualifieront d'incisifs . En ce qui me concerne , ces soli se sont avérés , durant tout le concert , très convenus autrement dit sans feeling aucun. Aldrich et Beach ne possèdent pas la chaleur et le feeling guitaristiques de Moody et de Marsden (la foudre va sans doute s'abattre sur moi après de tels propos). Quant au jeu de scènede Coverdale , celui-ci n' a pas changé d'un iota mais enchante quelle que soit la foule qui se trouve devant lui. En effet , alternant le classique gimmick du micro avec clins d'oeil , sourires et tapes amicales dans la main (Stormy a décidé de ne plus se laver les siennes) , le Cov' enchaine directement sur Can You Hear The Wind Blow , titre du nouvel album que j'apprécie beaucoup. Après 3 titres, le groupe marque une pause permettant à l'illustre vocaliste de fêter le 25 ème anniversaire de Slide It In duquel il décide d'interpréter Love Ain't No Stranger dont l'interprétation fut sans détour et très efficace. S'ensuit Guilty Of Love , autre titre extrait de cet opus. Timothy Drury, l'organiste se fait difficilement entendre, les guitares couvrant à mon sens trop massivement son jeu . Lay Down Your Love , titre pêchu par excellence permet d'admirer à quel point les jeux de lumière ont été pensés . Couleurs vives et chaleureuses sont de la partie durant ce concert.
Intermède acoustique . C'est alors que certains membres du FCH et de l'AF décidèrent de déployer une banderole sur laquelle était mentionné Blindman , titre rarement rarement interprété live qui le fut , sur la demande expresse d'un forumeur en 2006. Une vive émotion s'empara du public qui accompagna activement le Cov'. Ensuite , c'est au tour de The Deeper The Love d'être interprété dans une version dépouillée et analogue à celle qui figure sur l'excellent acoustique Starkers In Tokyo. Il est vrai que pour ma part, ce titre ne m' a jamais accroché l'oreille. Is This Love qui , l'époque de sa sortie en 87 , fit un carton , enchanta le public parisien qui , de concert , reprit le refrain avec enthousiasme et conviction.
Les deux guitaristes Reb Beach et Doug Aldrich décidèrent de remettre de la flamme pour délivrer des soli à que j'ai trouvés , pour ma part ennuyeux et très convenus , ainsi que je l'ai notifié précédemment.En revanche le titre suivant, extrait du nouvel album , à savoir Got What You Need sera délivré dans une version incendiaire au milieu duquel Chris Frazier délivrera un solo de batterie , somme toute, très convenu et trop long à mon goût (une nouvelle fois !!!!!!!!!). Le Cov' assure dans l'ensemble bien sur ce titre. Vient ensuite Ain't No Love In The Heart Of The City qui , comme chacun le sait, donne l'opportunité au Cov' de solliciter son auditoire globalement très réceptif , en particulier hier.Le titre s'étire sur 6 - 7 minutes , le Cov' pensant sans doute à ménager son organe (???????) , sa voix , bien évidemment. Give Me All Your Love Tonight fait suite sans espèce de temps mort , permettant aux gratteux de délivrer à tour de rôle leurs soli efficaces.Les accords de Here I Go Again résonnent dans la prestigieuse enceinte où l'ambiance monte d'un palier (!!!!!) puisque la version remaniée de 87 y est interprétée avec brio et ce sous l'impulsion d'un public en phase ultime ( JC ?) .
Le groupe opta , à ce moment précis pour marquer une petite pause et revint très rapidement pour s'atteler à une version , ma foi , sympathique de Still Of The Night où le Cov' fut malgré tout , à la peine sur les parties aigües du titre. Fool For Yor Loving , titre mythique du répertoire du Snake , conclut de fort belle facon ce concert.

A l'issue de ce concert , nous échangeâmes nos points vue respectifs en compagnie des forumeurs de l'AF ,du FCH et du BSF (Stormy , Blacky , Purplexed, Natacha, Vegetable Man, Mathieu, les Harrys, JC, Lylian,, Hammond B3, Into The Deep)

Best Years
Bad Boys
Can You Hear The Wind Blow
Love Ain't No Stranger
Guilty Of Love
Blindman
The Deeper The Love
Is This Love
Got What You Need / Drum Solo
Ain't No Love In The Heart Of The City
Give Me All Your Love
Here I Go Again
----------
Still Of The Night
Fool For Your Loving

Merci à vous pour ces comptes rendu...

et ELECTRIC MARY...?

Seul bémol , la set-list assez courte ! Dommage vu le prix des billet en plus ! Mais bon , voir sir Coverdale dans un cadre aussi intimiste ça doit être génial !