Une soirée comme je les aime avec des potes et de la bonne musique.
Première partie d'inspiration hard-rock US
(les premiers W.A.S.P, le Crüe, etc.) et sans autre intêret que de faire monter un peu l'ambiance
(et de réduire le coût de location de la salle).
J'ai cependant tapé du pied sur leur cover du "Make my day" de la bande à Lemmy (même si je trouve que ce n'était pas un bon choix).
Troisième passage à Paris pour KORITNI, c'était donc la troisième fois que je les voyais sur scène.
Si malheureusement aucun progrès n'est à noter en matière d'affluence
(mais que leur manque t-il ???), c'était loin d'être le cas en ce qui concerne la prestation du quintet australo-français.
En effet, si on avait jadis l'impression d'être face à Lex Koritni & son orchestre, ça joue à présent beaucoup plus collectif (tout comme sur l'excellent dernier album,
Game of fools) et la qualité de l'ensemble s'en trouve grandement réhaussée.
Certes, le grand chanteur reste un poseur de première
, mais quel entertainer !
La référence à Diamond Dave est on ne peut plus évidente
(avouez cependant qu'il a bien choisi son modèle), mais l'exposition scénique (et la place dans le mix) sont équitablement réparties entre la paire de (petits) guitaristes, un bassiste solide et bien présent au centre de la scène, et un batteur efficace et fun.
Le seul reproche qu'on pourra faire à KORITNI est cette tendance très australienne à terminer leurs sets par une série de covers. C'est moins que la dernière fois (les trois-quarts de
Appetite for destruction), mais c'est à mon goût encore trop pour un groupe pas encore complètement établi et possèdant désormais un répertoire de compos originales conséquent.
Un diaporama pour finir.